Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy, trente-cinquième président des États-Unis, est assassiné d’un coup de fusil lorsque le cortège présidentiel traverse à vitesse réduite et en décapotable le centre de Dallas. Une heure et demie après la fusillade, un homme, Lee Harvey Oswald, est arrêté dans un cinéma pour avoir tué un policier. Identifié comme un des employés du dépôt de livres, d’où on a tiré sur le cortège selon des témoins, et où l’on retrouve au cinquième étage du bâtiment, un fusil à lunette lui appartenant, il est considéré par la police comme le suspect de l’assassinat du président. Deux jours après, lors de son transfert à la prison de Dallas, il est à son tour assassiné par Jack Ruby, un propriétaire de boîte de nuit.
Afin de dissiper les doutes et interrogations concernant un complot d’assassinat, Lyndon B. Johnson nomme une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les faits. Les conclusions de la commission Warren, établissant la seule culpabilité d’Oswald dans l’assassinat, n’empêchent pas les contestations et critiques qui se focalisent sur la non prise en compte de témoignages et de pièces du dossier, ainsi que sur la théorie de la balle unique (magic bullet), selon laquelle une seule balle aurait causé trois blessures en traversant les corps de Kennedy et du gouverneur Connally !
Les conclusions officielles seront remises en cause lors de l’enquête du procureur Jim Garrison, aboutissant à un procès retentissant mettant en accusation l’homme d’affaires Clay Shaw pour conspiration d’assassinat. En 1976, une seconde commission d’enquête est chargée de réexaminer les pièces et éléments sur l’assassinat de Kennedy. Tout en confirmant l’essentiel des conclusions du rapport Warren, elle conclut cependant à la présence d’un second tireur, et par conséquent à la probabilité d’un complot….
56 ans après, à Lannion, un Président a été épargné, mais des princes ont péri !
Table 1, dite : « Fast fool » : à Food Chain Magnate, Tristan propose du lourd, et on ne parle pas que de calories. Thomas tente le challenge, et Jeff, de passage, est séduit aussi. Mais ce n’est pas tout ! Quelques temps après, Justine et Thibault s’installent aussi à la table. Et, à l’arrivée, voilà le prince du fast-food défait par un rookie ! C’est ce jeune fou de Thibault (du genre jeune mais qui comprend vite) qui ressort vainqueur avec 470, devant Jeff, 391.
Table 2, dite « A la parade » : RomJé régale avec son exemplaire tout neuf de It’s a wonderful world. Il a recruté des jeunes de corps et d’esprit (Frank et le petit Paul, Olivier-3), mais c’est un vétéran, Olive, qui s’impose comme à la parade, aux dépends du Petit prince.
Table 3, dite « Magic tablet » : à Teotihuacan on retrouve l’univers précolombien et les mécanismes ardus de Tzkolk’in, et pour cause, on y retrouve le même auteur Daniele Tascini, associé ici à David Turczi. Olive est à la manœuvre et invite Neox, Xel et Audrey. Le maïs est ici remplacé par les fèves de cacao, qui vont décider du sort du jeu. En effet, Xel avait 5 points d’avance à l’orée du dernier tour, mais une petite fringale la fait perdre de 1 point à l’arrivée, faisant du Président Neox, qui sort de sa poche une tablette de chocolat au moment décisif, un survivant inattendu !
Table 4, dite « Rubis sur l’ongle » : en mode reconfiguration rapide alors que les tables se créent rapidement autour d’eux, Dom, Camille et VHS se rabattent sur Grand Austria Hotel où l’on décline les fondamentaux de l’hotellerie. A l’issue d’une partie haletante, Dom l’emporte avec 118 devant votre narrateur, 105, et Camille, 87. Une victoire rubis sur l’ongle qu’il doit à ses 17 pièces en fin de partie, car; on l’oublie parfois, elles deviennent des PV à l’heure du décompte !
Table 5, dite « Décapotée » : une table de Claustrophobia 1643 rassemble Olivier-3 et Mickaël. Ce dernier, incarnant le mal, avait décapoté, claustrophobie oblige, et le mal triompha. Il faut le redire: en amour comme en voiture, la capote protège.
Table 6, dite « Complotiste » : RomJé nous invite à une nouvelle découverte dans cette soirée qui en fut riche. Avec La batarde il nous propose un jeu de plis de cartes venu de Lyon où l’on parie sur le nombre que l’on va faire, et pourvu de mécanismes retors, comme les atouts avec une hiérarchie de cartes spéciales (Jongleur, Musicien…) qui scorent à l’atout, et, ultime pirouette, la possibilité de verrouiller l’atout choisi et de faire monter les enchères. Une option choisie à l’envi, pour ne pas dire l’excès, par Doc Nico, qui en fut puni en terminant dernier (-12). Le crime profita à Olivier-3 et RomJé, vainqueurs avec -2. Largement de quoi échafauder une théorie du complot !
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