Séance de MARDI 27/10/2015 à St Elivet

Au cinéma, c’est le retour de James Bond. Le lendemain de la première du dernier opus (nous n’étions pas invités) coïncida avec le retour à St-Elivet de certains membres de Parties Civiles. Comme le SOE (Special Operations Executive), la branche 00 du Secret Intelligence Service, Parties Civiles est un petit monde, dont on pourrait s’amuser à numéroter les adhérents. Il doit bien y avoir quelqu’un qui le fait, par exemple pour recenser les cotisations… Mais au fait, qui est l’adhérent 007 ?

2309031lpw-2309052-article-daniel-craig-bond-spectre-jpg_3129312_660x281

Encore plus troublant, ce mardi, chacune des tables jouées s’illustrait comme par magie avec un élément de la filmographie du célèbre agent secret.

Table 1, dite « Demain ne meurt jamais »

L’agriculture est un éternel recommencement. Votre ouvrage aujourd’hui accompli, vous en aurez toujours à faire autant demain. A Agricola (équipé bien entendu d’une extension), Jack, selon ses propres termes « sort de sa tanière », pour damer le pion à Xel, Jeff et Baptiste-au-chef-luisant.

Table 2, dite « Golden eye »

Smash Up est un jeu où il faut avoir un œil en or pour lire ses cartes, surveiller toutes les bases et les multiples opportunités de conquète. Partis sur un format long (victoire à 15), nous obliquons en cours de route vers un format court (victoire à 10), qui permet à Nicolas de l’emporter à 13, devant VHS à 11 (avec quelques jolis coups de mes Geeks et Voyageurs du temps). Hélène-qui-vient-de-loin et Jérôme suivent, mais au temps de jeu, la première citée l’emporte largement en ayant passé son temps à combotter avec ses cartes Ninja.

Table 3, dite « Le monde ne suffit pas »

Sur terre, le monde est bien petit, comme on s’en rend compte en plongeant dans Abyss. Thierry sort la tête le premier, maintenant sous l’eau Thomas et Audrey. Peu galant pour le retour de cette dernière, mais elle a dit qu’elle reviendrait quand même.

Table 4, dite « Permis de tuer »

Des chevaliers en provenance d’Europe se dirigent vers Jérusalem, pour reprendre la Terre Sainte. Après de nombreuses batailles exténuantes et d’innombrables sièges, la Palestine est capturée, et Jérusalem prise par Godefroy de Bouillon. Les croisés construisent leurs châteaux sur la Terre Sainte et créent de nouveaux états. Mais cette victoire n’a pas mis fin à la guerre: maintenant, un conflit intérieur se pose. Qui gouvernera le nouveau royaume de la chrétienté ? C’est Thomas qui sortira couronné du Kingdom of crusades, devançant de peu Thierry à l’issue d’un duel sans merci.

Table 5, dite « Tuer n’est pas jouer»

Nicolas nous présente sa dernière acquisition, 10′ to kill, un jeu fort sympathique, qui, comme son nom ne l’indique pas (car 10′ n’est pas une mesure de temps mais d’angle), se joue en dix minutes. Mais il y est aussi question d’angles de tir….

10 to killC’est donc un jeu de bluff et de déduction dans lequel chaque joueur incarne secrètement un tueur à gages (du genre animal anthropomorphe, si vous voyez le topo), qui doit éliminer ses 3 contrats sans se faire repérer par les autres. Le jeu se joue de 2 à 4 joueurs mais on peut l’étendre à 5 et nous y avons joué à 6 (Xel, Thomas, Jérôme, VHS, Thierry et donc Nicolas), avec un MJ « tournant ». Ce dernier n’est pas inutile, car il a la règle en main et peut préciser ce qui est autorisé.

En effet, si la mise en place est simple et le tour de jeu fluide, le mécanisme n’est pas si trivial: on peut éliminer son contrat au couteau, sur la même case que lui, au revolver sur une case adjacente (hors diagonales), et à distance avec un fusil à pompe, si on est sur une case qui en est pourvue. Mais il faut être discret: pas question de sortir une arme à feu si on est en compagnie (cependant, l’arme blanche, plus discrète, est autorisée en ce cas), ou si des policiers rôdent !

Il y a enfin une condition de fin de partie qui fit polémique: selon la règle, le jeu ne prend pas fin immédiatement quand un tueur a gages a refroidi ses trois cibles: on finit le tour, ce qui est une excellente occasion de faire sa peau à celui qui vient de laisser bien des indices compromettants.

Bref, pour un premier opus, qu’on joua quand même trois fois, toutes les parties furent entachées d’erreurs et aucun vainqueur officiel ne saurait être reconnu.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum