Ce 21 décembre, un hasard – certainement bien organisé – réunit la Belgique et la France: il veut en effet que ce soient les anniversaires simultanés de Charles Michel (fraîchement ex-premier Ministre) et de son adversaire nationaliste Bart De Wever (bourgmestre N-VA d’Anvers) pour le côté belge, ainsi que d’Emmanuel Macron et de son opposant tout aussi nationaliste Nicolas Bay (député Européen RN) pour le côté français ! A ce jeu de ressemblances, il y a quand même une différence: si la France et bel est bien gouvernée, ce n’est plus le cas de son voisin, et ceci n’est pas une fake news !
Aucune crise de gouvernance à Parties Civiles, bien au contraire: en cette soirée, Neox avait organisé un arbre de Noël garni de boîtes de jeu ! Un vin chaud, du chocolat et des gâteaux avaient été apportés par Marie-Anne et Hélène. On avait investi la grande salle, l’odeur de la cannelle y fleurait bon un hiver qui, lui aussi, fêtait son arrivée dans une douceur d’automne finissant. Eût-il été organisé illico, un RIP (référendum d’initiative particivilienne) de destitution de notre Président bien-aimé n’aurait pas vu l’ombre d’un bulletin accroché à sa corbeille !
Table 1, dite « Coup de théâtre » : une bonne soirée de jeux sans Wallace, c’est comme un Noël sans dinde. Une initiation à Brass, s’imposait pour Eric et Elouann. A ce dernier qui construit des manfactures de coton qu’il peine à vendre, son père lance « Balance ton port ! », ce que le rejeton fit, et la vente du coton s’ensuivit, malgré les vicissitudes du marché extérieur qui se refusa à lui en fin de partie. Avec 85, il n’eut pas à rougir de sa première expérience, toisant même le paternel, qui ne culmina qu’à 76. La bataille pour la première place tournait clairement à l’avantage de votre serviteur, quand, au dernier coup, Xel prit de court l’assemblée en dépensant 32 de ses 33 livres pour construire un chantier naval, s’adjugeant ainsi une victoire surprise par 125 à 120 !
Table 2, dite « Pays imaginaire » : Dans le pays imaginaire d’Auztralia, également sorti de l’imagination fertile de Martin Wallace, une bataille d’expertsfut réglée par Jack, evant Marie-Anne, Vincent puis KreeNox
Table 3, dite « Progressiste » : sous la plume de Dom, nous retiendrons ceci:
Quatre amateurs de gros jeux darwiniens (Gérard, Thomas, Tristan et Dom) s’installent pour la soirée autour de Bios:Megafauna, déjà vu au début du mois. Légère asymétrie pour Thomas qui (en vert) joue les plantes. Il bénéficiera à ce titre pendant un bon moment de 3 actions là ou les animaux des trois autres joueurs n’en ont que 2. Les plaques continentales ne tardent pas à se frotter, provoquant la rencontre entre des espèces qui n’ont pas eu le temps de se développer considérablement. Histoire de compliquer la prédation, Thomas se rend vénéneux tandis que Tristan apprend à chasser les poissons (cela tombe bien, Thomas a créé une espèce nageuse).
En milieu de partie, une succession rare d’événements « Mutagène » qui
affaiblit les espèces au patrimoine génétique trop complexe, parfois au
point de les éliminer, nettoie la totalité des créations d’un Dom qui a
pris un peu trop de risques et se retrouve avec rien. Il redémarre avec
une minuscule bébête mais rattraper le temps perdu est quasi-impossible.
Les événements extérieurs multiplient les zones hostiles (hautes
montagnes et déserts) qui isolent les différentes populations les unes
des autres, d’autant plus que le super-continent se fractionne et recrée
4 continents séparés.
Dans le dernier tiers, Dom oriente l’évolution de l’environnement
(couvert nuageux et taux d’oxygène) pour fragiliser les espèces en cas
d’événement Mutagène (dans le cas de Thomas, il ne peut se permettre
qu’un unique cube de mutation mais il arrive à adapter ses deux
familles). La manœuvre réussit et c’est au tour des belles créations de
Tristan de disparaître, suivies au dernier tour par une belle espèce de
Gérard qui était sorti grand gagnant de l’épisode précédent. C’est donc
sur une feuille de score reflétant à la fois les milieux hostiles et la
fin de partie cruelle pour les espèces que se termine la partie bien
après minuit : Thomas 14 PV, Gérard & Dom 10, Tristan 4.
Enfin, c’est l’occasion de faire la pub de la chaîne YouTube du bien nommé « Jean-Michel Grosjeu » qui propose des vidéos remarquables, en particulier sur les jeux Sierra Madre Games et grâce à qui Thomas et Tristan sont entrés avec aisance dans les règles de Bios:Megafauna.
Table 4, dite « Nationaliste » : à Gugong, Benjamin administre une « grosse fessée » à ses adversaires, savoir Mickaël, Olive et Jeff
Table 5, dite « Guerre de positions » : voir se déployer Warhammer 40K sur tois tables, on se sent déjà à Noël, d’autant que le décor fourmille de jolis petits sapins enneigés. Vincent-la-tempête a tonné, et Baptiste-le-trésor a plié.
Table 6, dite « Plus grands morts que vivants » : à l’instar d’un gouvernement plus grand mort car tombé pour une cause, les aventuriers de ce Zombicide, François-René, Neox, Camille, Olivier, Sébastien Olive, Hélène et Maîwenn sont sortis de l’épreuve grandis, mais raccourcis – en même temps.
Table 7, dite « Xmas is coming » : à défaut de climat en phase avec le thème, une partie inaugurale de Snow time se conclut dans le plus grand secret. La magnifique réalisation de notre cher adhérent Franck a été appréciée tant au niveau de sa réalisation que de son mécanisme ludique.
Table 8, dite « Trois couleurs: bleu » : histoire de finir dans la bonne humeur, un Codenames se met en place pour finir. Les Rouges (Xel, François-René et Doc Nico) ont cédé aux Bleus (Hélène, Vincent et votre serviteur) au terme d’une joute indécise, et qui s’ouvrit sur cette réflexion méthaphysique: « Je trouve qu’on ne boit pas assez de Daïquiri », dont on vous laisse imaginer l’auteur.
- 1-0 pour les Rouges qui profitent du calage des Bleus à un Stop (Feu, Rouge et Fin) qui bifurque vers un Pouce inattendu. Sur une grille infernale, les Bleus gâchent, donnent des mots, et finissent par échouer sur l’assassin Pétrole avec l’indice Urgence, indice qui visait les trois derniers mots (Timbre, Rouge, Blé) dans une audacieuse triangulation.
- 1-1 à la faveur d’un parcours Bleu impeccable entamé sur le joli Enigma 3 (Berlin, Code, Espion).
- Les Bleus s’imposent 2-1 dans une manche contestée avec véhémence pour tricherie, sur la confusion entre Poison et Poisson faite par une maître-espionne ni impassible ni silencieuse, visant l’indice Sushi 2 (Poisson et Mort). Tandis que les Rouges dérapent sur la Peste à propos de Bactériologie, les Bleus concluent sans effort sur le final Abeille 1 (Miel). « Ca fait quel effet de gagner en trichant » ? s’entendent-ils vitupérer en rentrant aux vestiaires.
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