Séance de MARDI 17/05/2016 à St-Elivet

En mai 1996, la palme d’or du 49e festival de Cannes est décernée à Secrets et Mensonges de Mike Leigh. Environ 20 ans plus tard, une poignée de participants (Nicolas-Neox, Baptiste-Picsou, Bruno, Jérôme, François-René et VHN), plutôt qu’aller se faire une bonne toile, enchaînent des jeux à 6 sans cubes mais avec à chaque fois des secrets et des mensonges.

Table 1, dite « Jack the Loser » : VHN s’essaie pour la première fois au rôle de Jack dans Lettres de Whitechapel. Le stress est bien là et l’expérience nettement différente du rôle de policier, ce qui ajoute à mon avis à l’intérêt du jeu. Jack aura été ce soir un piètre assassin et Jérôme un limier digne des félicitations de Scotland Yard : il ne  lâchera pas sa piste la première nuit et fera la passe décisive pour son arrestation dès le début de la seconde nuit. Les enchaînements de crimes impunis commis par Michal dans les soirées passées apparaissent désormais d’autant plus remarquables !

Table 2, dite « Quinze minutes douche comprise » : A Shadow Hunters (renouvelé par les personnages de l’extension), qui était dans chaque camp ? on ne le saura pas vraiment car dès le troisième tour de jeu, F-R finit d’occir Bruno et s’assure ainsi une victoire en solitaire de Neutre.

Table 3, dite « Cahots, chaos et KO » : VHN propose de finir la soirée avec un jeu qu’il a acheté (!) neuf (!!), Die Kutschfahrt zur Teufelsburg, aka « en route vers le château du diable ».

C’est un petit jeu de cartes de déduction à rôles cachés où les joueurs appartiennent à l’une ou l’autre de deux sociétés secrètes. Enfermés dans une diligence qui bringuebale vers la montée des marches dudit château, ils découvrent progressivement qui est qui en s’échangeant des objets et en s’en prenant les uns aux autres. Dans la seconde moitié de la partie, ils cherchent à localiser et acquérir avant l’autre équipe les 3 objets qui permettront de déclarer la victoire. Des pouvoirs de personnage et des objets magiques viennent ajouter un zeste de chaos et de surprises.

On pourrait le rapprocher de Shadow Hunters joué juste avant, avec une dimension déduction plus forte, pas d’élimination prématurée et le hasard des jets de dés en moins (hasard qui fait partie du charme de Shadow Hunters). Mais ce rapprochement pourrait faire hurler les critiques de la table qui ont conclu cette partie de découverte sur une impression mitigée d’un jeu un peu trop long et un peu pas assez fun (et sur la victoire du trio Bruno/Nicolas/F-R). Il faudra quand même lui laisser une autre chance avant de lui décerner la palme de la plus courte apparition à Parties Civiles.

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