Le samedi dernier une partie majoritaire du bureau – président, secrétaire et l’unique administratrice – se sont réunis pour statuer sur la qualité des jeux suivants :
Stephenson’s Rocket : j’ai réussi à dépoussièrer une autre boite avec un jeu de train. Bien plus léger que ‘Age of Steam’, il se joue en 1h30 à 3. Au même temps que la boite il a fallu cependant dépoussièrer mon souvenir des règles, donc on a passé un petit moment à les lire – elles comportent quelques points délicats. C’est un des rares jeux de Knizia (créateur notamment de Tigre et Euphrate : un autre titre à dépoussièrer) dans lequel le thème n’es pas artificiel. C’est un jeu de trains donc de connexions, mais possède des mécanismes assez subtils : les compagnes ferroviaires qui construisent les lignes n’appartiennent pas aux joueurs, on contribue à la création de tout le réseau, il existe un mécanisme de majorité des actions et des jetons des marchandises ainsi qu’un vote pour influencer l’évolution des lignes. L’interaction est plutôt forte – on est dans du bisounours farceur. De plus lors de la première partie il est difficile d’estimer l’impact de ses actions à long terme et donc le score (sous forme d’argent, gardé secret jusqu’à la fin de la partie). C’est probablement ce manque de visibilité qui a empeché l’homme qui aime bien avoir tout sous son contrôle – à savoir JiBee – d’emporter la partie. La bataille pour la première place a été menée entre Marie-Anne et moi avec un léger avantage au finish pour la première. Zut. La logique d’estimation a été sauvegardée : Marie-Anne a appréciée et JiBee l’a trouvé nul (enfin presque). Je le trouve pour ma part être une bonne alternative à Age of Steam si on a pas 3 heures à griller mais quand même envie de jouer à un bon jeu de trains (ce qui élimine le chaotique ‘Aventuriers de rails’)
JiBee a eu sa revanche au Carcassonne « préhistorique ». Je ne connaissais pas bien celui-là mais bien apprécié quand même. Ce sympathique jeu de tuiles dérivé de Carcassonne (c’est un scoop) possède un thème assez bien présent et des règles très simples et rapides à expliquer. Plutôt bisounours malin, on peut le jouer aussi bien en ‘mamour’ si on décide de n’embêter personne et construire dans son coin ou alors en ‘farceur’ en mettant les tuiles de façon à embêter un compétiteur. Bref un jeu yaourt nature : frais et léger, tendance « jy rejouerais bien » en fin de la soirée.
A noter : premiere participation de Lisa à une soirée de jeux. On l’a notamment entendu prononcer un ‘arheu’ desaprobateur lorsque son père a décidé de pourrir mon réseau fluvial. Pertinence prometteuse !