Séance de VENDREDI 01/07/2016 à Ti-Koad

Des joueurs enthousiastes (dont l’état-major de Scorfel) et un petit air de vacances ce soir à Ty Koad, malgré une météo pas du tout de saison.

Table 1, dite « écossaise » : une partie de Mysterium regroupe Jérôme-le-fantôme, François-René, Marvin, Axel, Nicolas-Neox et Laurent. Ont-ils trop forcé sur le single malt ? nul ne le sait mais les visions des mediums n’ont pas été assez concordante pour qu’ils l’emportent.
Les mêmes moins Marvin poursuivent avec L’Auberge Sanglante d’où Nicolas ressort en vainqueur, les menottes aux poings. En fin de soirée, on les a vus s’affronter à Rumble in the Dungeon.

Table 2, dite « champenoise » : Tristan, Thomas et VHN se lancent dans une session de Troyes assaisonnée des cartes de l’extension Les Dames de Troyes qui promettent de bien renouveler les parties. Nous nous souviendrons de l’utilisation habile par Tristan de l’Eclaireur et de son incapacité dans le dernier tour à améliorer son 1 jaune (3x 1 et 1x 2 sur 4 relances !). Cela ne l’empêche pas de remporter une nette victoire (51 points contre 38 pour VHN et 31 pour Thomas), il mérite sa coupe de Champagne.
Avant de se séparer, les protagonistes bientôt rejoints par un Mickaël tardif jouent à Croc puis à Welcome to the Dungeon.

Table 3, dite « internationale » : David, Paul, Xel, Nicolas-2, Baptiste-banquier-suisse et Hélène s’affrontent à Imperial 2030. La partie était proche du dénouement lorsque le rédacteur de ces lignes prit congé.

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Séance de VENDREDI 17/06/2016 à St-Elivet

A la mort de Staline, le 5 mars 1953, dans les pays soumis au joug soviétique, on se prend à espérer. C’est ainsi qu’éclate en RDA l’insurrection ouvrière du 16 juin 1953. À Berlin-Est, 60.000 manifestants s’en prennent aux symboles du pouvoir communiste. Cette initiative des ouvriers du bâtiment qui travaillent sur la Stalinallee s’étend le lendemain à toutes les villes de la RDA. Les ouvriers dénoncent l’augmentation des cadences dans les usines et chantiers, à salaire constant, imposées par le gouvernement communiste mis en place dans sa zone d’occupation militaire après l’effondrement de l’Allemagne nazie.

Les chars Soviétiques noient l’insurrection dans le sang, au prix d’un grand nombre de victimes: au moins 80 morts et 25.000 arrestations. Ce soulèvement démocratique et anticommuniste vaut à Beria, successeur de Staline, d’être évincé le 26 juin, arrêté, et aussitôt exécuté sur les ordres de Nikita Khrouchtchëv.

La répression laissera les Occidentaux indifférents. Au plus fort de la guerre froide, quelques mois à peine après les éloges dithyrambiques qui ont accompagné les funérailles de Staline, ils se résignent à la coupure de l’Europe en deux. Les Allemands de l’Est échappent comme ils le peuvent à la répression. Sur 19 millions d’habitants, plus de 3 fuiront à l’Ouest avant la construction du mur de Berlin,  le 13 août 1961.

berlin1953

63 ans plus tard, si le mur de Berlin est tombé, les murs sont revenus partout ailleurs, et l’Europe est plus que jamais menacée d’éclatement. Cherchez l’erreur….

Table 1, dite « épurée »
…où, dans un Battlestar Galactica tendu comme l’élastique d’une trique, les humains (Xel, FR, Nicolas II) finissent par épurer les traîtres Paul, qui passa longtemps en prison avant de réclamer sa libération et Michal, serial cylon.

Table 2, dite « de guerre froide »
…où Julien de Lannion expose les rudiments d’Arctic scavengers, un jeu de deck building où l’on doit survivre dans le froid polaire tout en faisant des escarmouches. Une partie pour polyglottes avec des cartes en anglais et en français, et où Thomas, serial deck builder, s’impose avec 38 PV, devant Xel, 37, VHS, 33 et Julien, 21.

arcticscavengers_box

Table 3, dite « à bas bruit »
…où Nicolas-Neox (63) s’impose sans bruit à Barony pendant que JiBee (40), Tristan (55) et Baptiste (54) se tirent la bourre mutuellement, sans prendre garde à l’eau qui dort…

Table 4, dite « de la vendetta»
…où l’Auberge sanglante accueille des tauliers qui ne font pas dans la dentelle. Mickaël repart plus riche de 79 francs, devant Baptiste, 66, Jibee, 63, et Tristan, 60.

Table 5, dite « des ouvriers »
…..où une partie de Deck building (un jeu qui est une forme de tautologie puisqu’on y construit vraiment des bâtiments, tout en suivant les mécanismes du deck building) oppose Tristan à Mickaël sans que le résultat nous parvienne à l’heure du bouclage. Mais ça avait l’air mieux bâti chez Mickaël…

Table 6, dite « embastillée »
…où Thomas, Axel, Julien et VHS se retrouvent à Welcome to the dungeon. A ce jeu, on combat des monstres qui arrivent dans un donjon..ou pas. Tout l’art est de se retirer à temps du combat, ou d’y aller si on s’en sent capable. Une partie très très serrée où VHS s’impose sur le fil, et repart avec deux beaux diplômes à accrocher dans son salon.

Table 7, dite « coupée en deux »
…où Elaine remporte un 7 wonders (duel) face à Mickaël.

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Séance de MARDI 31/05/2016 à St-Elivet

Le 31 mai 1793, à l’appel de Robespierre, des sans-culottes parisiens encerclent la Convention et réclament la mise en accusation des députés de la Gironde qui gouvernent le pays. Ils leur reprochent leur incapacité à faire face à l’invasion étrangère et les soupçonnent de préparer le retour de la monarchie. 3 jours plus tard, le 2 juin, 80 000 Parisiens en colère assiègeront l’assemblée de la Convention. Les 22 chefs girondins seront arrêtés et envoyés à la guillotine. À la faveur de ce coup d’État parisien, les députés de la Montagne prendront le pouvoir et installeront la Grande Terreur.

Le crime des Girondins ? Après la victoire de Valmy (20 septembre 1792) et l’instauration de la République, adeptes d’un pouvoir décentralisé, ils auraient souhaité arrêter le cours de la Révolution. Mais au printemps 1793, une succession de défaites militaires ranime la crainte de l’invasion. Les Vendéens se soulèvent de leur côté pour échapper à la levée en masse. La disette et l’inflation réapparaissent de plus belle.

Dans l’urgence, la Convention crée un Tribunal révolutionnaire et un Comité de Salut public. Au contraire des Girondins, les députés de la Montagne (ainsi appelés parce qu’ils siègent en haut de l’Assemblée) préconisent des mesures draconiennes. Robespierre, leur chef, craint qu’une interruption du processus révolutionnaire n’entraîne une restauration de la monarchie.

Les Montagnards font voter une loi sur le cours forcé de l’assignat et ils obtiennent le lancement d’un « emprunt forcé » sur les riches. Ils bénéficient du soutien des sans-culottes parisiens, de la Commune de Paris et du club des Jacobins. Mais ils hésitent à promulguer un prix maximum sur les denrées de première nécessité (le pain) comme le réclament les Enragés.

Les Girondins, bien que tenant les rênes du gouvernement, sont acculés par les groupes de pression parisiens et impuissants à mobiliser leurs propres partisans, pour la plupart en province. Ils tentent de mettre en accusation Jean-Paul Marat, un agitateur populaire qui sait manoeuvrer les sans-culottes des sections parisiennes. Acquitté par le Tribunal révolutionnaire qu’il a lui-même fondé, il a fait un retour triomphal à l’assemblée le 24 avril 1793.

Les Girondins mettent alors sur pied, à la Convention, une Commission des Douze chargée d’enquêter sur des pétitions contre eux-mêmes, qui circulent dans les sections parisiennes de sans-culottes. Les Montagnards tentent une première fois, le 31 mai, d’organiser une insurrection populaire autour de l’Assemblée pour abattre leurs rivaux. Mais l’insurrection n’aboutit qu’à la suppression de la Commission des Douze.

L’insurrection du 2 juin, préparée avec soin par Marat, met en branle les sections parisiennes de sans-culottes et la garde nationale qui encerclent l’assemblée. Comme les députés sortent pour adjurer les manifestants de rentrer dans leurs sections, le sans-culotte Hanriot, à la tête de la garde nationale, menace de faire tirer les canonniers sur eux. Penauds, les élus s’inclinent, reprennent place dans les travées de l’assemblée et votent la mise en état d’arrestation de 29 des leurs, ainsi que l’exige l’insurrection parisienne. Les Girondins, retenus à domicile, s’enfuient et tentent sans succès de soulever les provinces. La plupart seront rattrapés et guillotinés.

Les Montagnards ayant enfin les mains libres, ils vont prendre des mesures d’exception pour contenir les périls tant extérieurs qu’intérieurs. Ce sera pendant 13 mois la Terreur, sous la férule du Comité de Salut public, un gouvernement de sept membres duquel se détache la personnalité visionnaire de Robespierre.

Les sans-culottes menacent les députés girondins le 31 mai 1793 (musée Carnavalet, Paris)

Bien des années plus tard, 223 pour être précis, il règne un léger parfum d’insurrection en France. Mais une troupe de vaillants joueurs ont bravé les périls de l’état d’urgence pour s’affronter dans des joutes ô combien passionnantes…

Table n°1 dite « aux stratèges »…

.. où Bruno invite JiBee, Françoise et Jean-Yves à une partie d’une de ses dernières acquisitions,  Kemet. Premiers arrivés, ils seront presque les derniers partis du centre. Voilà un jeu qui compte des combats, des territoires, des armées, bref un jeu favorable aux stratèges. On l’aura devné, à cet exercice, c’est JiBee qui régale. Who else ?

Table n°2 dite « aux Nicolas » …

… où Baptiste invite les deux Nicolas et Mickaël à guerroyer dans les eaux inhospitalières de Black feet. C’est Nicolas Ier qui s’impose devant son homonyme, sur le score de 5 à 2, les autres, non qualifiés, n’étant pas jugés digne de figurer à la table de marque en vertu d’un mécanisme dont le détail m’échappe.

Table n°3 dite « aux fortunés » …

… où , après avoir beaucoup louvoyé, François-René, Xel et VHS se retrouvent tenanciers de L’auberge sanglante. Un jeu que découvrait Xel,  dont la méconnaissance d’une règle causa l’infortune (54 petits francs). Votre Humble Serviteur, qui s’est laissé piéger par la limite des 40 francs en pièces et une fin de partie trop subite, coince, avec 84 francs face à la bourse de François-René, garnie quant à elle de 87 francs. Un jeu plutôt rapide, subtil, et où il faut bien calculer ses actions.

Table n°4 dite « aux chanceux » …

… où les tables 2 et 3 fusionnent allègrement pour prendre le départ d’une course. La Camel Cup ? On pourrait le croire à l’examen de l’image, mais le jeu s’appelle en fait Camel up ! Ce jeu, qui compte à son palmarès une liste impressionnante de distinctions que je résiste au plaisir de vous citer, est, comme son nom ne l’indique donc pas, une course de chameaux sur lesquels on peut parier, un peu sur le mode de Lemming Mafia. Son matériel subtilement conçu (chameaux qui se montent les uns sur les autres d’où le vrai nom du jeu, pyramide creuse pour tirer le résultat des avancées de chacun….) est plaisant. Bien sûr, la course est chaotique, mais certains, plus clairvoyants, réussissent à tirer leur épingle du jeu. Mickaël (29) devance Nicolas II (26), François-René (23), Baptiste (20), Nicolas Ier (19), Xel (18) et VHS (16) dans cette partie à 7 pour un jeu « idéal familles nombreuses ».

camel cup

Table n°5 dite « aux contribuables » …

… où la table 4, délestée de Mickaël et Baptiste, finit la soirée comme on prend un dernier verre à La fièvre de l’or où, dans un univers western, on tente d’acquérir des concessions  sur la base d’un système d’enchères, de devenir maire d’un village et d’y lever la taxe d’habitation… On gagne aussi des points avec des tirages de dés si le nombre de la concession correspond. Un jeu où il ne faut peut-être finalement pas trop se laisser tenter par les enchères, ce que je fis, pour échouer à un point de Nicolas II (95 contre 96), bien que maire de deux des cinq villages. Dans le ventre mou, François-René (48), Nicolas I (46) et Xel (42) ont surtout payé des enchères et des  taxes.

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Séance de VENDREDI 04/12/2015 à St-Elivet et ailleurs

Un 4 décembre, fort fort lointain (1563), prenait fin le concile de Trente, la réponse catholique à l’agression (entre guillemets) de la réforme protestante. Coupure entre l’Église médiévale et l’Église des temps classiques, le concile de Trente rénova différents points de doctrine. L’Église médiévale prônait la dévotion, les pèlerinages et les processions, celle issue du concile va privilégier la confession et la prédication. Surtout, elle bouleversa l’organisation du culte. C’en sera fini des curés et moines incultes, paillards et laxistes qui faisaient le régal des bateleurs de foire et des fabulistes au Moyen Âge. À la place d’une Église médiévale, épuisée, une nouvelle Église prendra forme, avec ses zones d’ombre et de lumière. Elle va perdurer jusqu’à la fin du XXe siècle et au concile Vatican II, bien plus proche de nous (1965). Cette crispation face au vent nouveau du protestantisme a provoqué des décisions dont nous subissons toujours les conséquences, notamment dans le gouvernement de l’Église : absolutisme pontifical, centralisation, et culte du secret.

Table 1, dite «vaticane»
Dans l’atmosphère industrieuse de la Rome antique, nous jouons aux bâtisseurs du trop méconnu univers de La gloire de Rome. Ce fut une  partie chaotique,  souvent interrompue par les allées et venues des joueurs qui exposaient des points de règles de jeux alentours, et aussi par ces joueurs des alentours qui venaient visiter nos chantiers, sans même porter de casque.  Thomas crut l’emporter en faisant chauffer le marchand plusieurs fois de suite en fin de partie, mais votre humble serviteur, roi des patrons, réussit à rester assez concentré tout du long pour l’emporter avec 23 PV, devant Thomas (19), Mickaël (15), Xel (11) et Dom (9).

Table 2, dite «cathare»
Au tribunal de l’inquisition de Carcassonne, c’est Marvin qui brûle sur le bûcher Michał, Axel et Franck (venu pour une fois sans Kelly). Il n’a pas choisi les plus grassouillets pour son barbecure….

Table 3, dite «hérétique»
A L’auberge sanglante, Jacques fait une boucherie (57) ne laissant que les caraasses des hérétiques à Julien (dit de Paimpol) à 39, Justine (30), et Jeff (20).

Table 4, dite «parisienne»
A Codenames, les Bleus (Dom, Xel, Axel et votre modeste rédacteur) l’emportent très largement face aux Rouges (Thomas, Mickaël, Jeff, et Justine), mis à mal par la bande à Jerry (comprenne qui pourra), et ce malgré quelques quiproquo inoubliables: quand vous avez comme propositions chaîne, fou, et lunettes, quels sont les deux mots qui vous font penser à Afflelou ? Et au fait, quel mot diriez vous pour faire deviner à la fois Suisse, mouton et tube ?

Table 5, dite «prébendière»
L’agitation mentionnée en table 1, consécutive à l’utilisation du DUC (le fameux Deck Universel de Cartes de Dom), et donc aux aller-retour subséquents de son géniteur, aboutit à la configuration de ce couteau Suisse du jeu pour un opus de For sale, où Franck amasse les deniers. Michał, Jeff, Axel, Justine et Julien secouent le tronc dans le vide.

Table 6, dite «écartelée»
A De Stijl, le jaune gagne avec 12 territoires (le plus gros de 5),  12 blancs (max de 4), 12 bleus (max de 4) et 11 rouges. Une partie extrêmement serrrrrrée – paradoxalement, plus il y a d’r, plus ça semble serré, non ? Les joueurs étaient Dom, Xel, Jeff et votre humble narrateur, qui ont tous pris leurs couleurs habituelles, sauf Jeff qui endossa le maillot jaune habituellement prisé par Thomas, et que vous recconnaîtrez donc sans peine. La photo-finish témoigne de cette joute héroïque:

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Table 7, dite «hors les murs»
Cette soirée hors les murs nous est plaisamment contée par le barde Sylvain.

Hier soir, Baptiste a accueilli Jérôme, Nicolas, FR (dit Augustine la folle), Hélène et moi-même pour une partie du jdr : aventure dans le monde intérieur. La séance fut assez typée Indiana Jones avec des déplacements sur la map monde ( Londres – Marseille – Aboukir – Ventre Monde ), des Allemands fort peu sympathiques, une peuplade isolée et même l’explosion d’un dirigeable. De nombreuses questions furent posées comme : pourquoi les Anglais lèvent-ils le petit doigt quand ils boivent a cup of tea? -comment boire de l’absinthe de la façon la moins courtoise possible? – cravache ou fouet? – comment bien interpréter un personnage féminin nommé Ilda quand on est un homme?
Bref vendredi soir la science a progressé… mais pas grâce à nous… (pour ça il faut plutôt voir du côté du Téléthon). La soirée s’est terminée sur un soupçon d’héroïsme, un brin de philosophie et une bonne tranche de rigolade !

 
couverture_AMI

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Séance de VENDREDI 13/11/2015 à St-Elivet

Au matin d’un 13 novembre quelque part au XIXè siècle, Claude Monet peignit le port du Havre, la ville de son enfance. Impression soleil levant allait donner son nom à une révolution picturale, l’impressionnisme, où les scènes quotidiennes de la vie contemporaine  sont librement interprétés et recréés selon la vision et la sensibilité personnelle de l’artiste. Le tableau eut une vie agitée, et fut même volé, puis retrouvé chez un malfrat corse qui avait essayé de le négocier avec un Japonais en relation avec les yakuzas.

Claude_Monet,_Impression,_soleil_levant,_1872

Commencée en pente douce dans un St-Elivet joyeusement envahi d’une bande de joueurs de toutes origines et confessions, cette soirée bascula soudain après 22h dans l’émoi des attentats parisiens dont l’impressionnante litanie se diffusait peu à peu parmi les tables. Nous n’eûmes pas le cœur d’atteindre le soleil levant pour mettre fin à nos joutes si dérisoires.

Table 1, dite « molotovienne»
A ce jeu de déductions qu’est L’alchimiste, Thomas fait les meilleurs cocktails et l’emporte avec 30 PV devant Julien de Paimpol (30 également). Votre humble serviteur (20) eut du mal à se concentrer, et précède Xel (16), qui avait du mal à voir les cartes, ce qui n’aide pas.

Table 2, dite « écrasante»
A Smash Up Baptiste-au-chéquier-d’argent affronte Thierry, Hélène et Jérôme. Ce dernier, expert du jeu et de ses peuplades, avait la faveur des pronostics.

Table 3, dite « policière»
A Descent, François-René, Nicolas , Franck et Axel joutent. Le diable en rit encore.

Table 4, dite « hollandaise»
A C’est moi le patron !, Michal affronte Joane, Mickaël et Julien du Trégor. Le plus gros salaire n’ayant pas levé le doigt, le vainqueur restera anonyme.

Table 5, dite « tragique»
A L’auberge sanglante, Mickaël abat sans ménagement Marvin, Franck et Elaine. Je crois que ce jeu fut même joué une seconde fois, un bien funeste présage.

Table 6, dite « infernale»
A Trains, Joane (40) dépasse de peu Michal (38), et Julien du Trégor (25)

Table 7, dite « kleptomane»
A La cité des voleurs, Baptiste-aux-mains-d’or fait la route avec Thierry, Jérôme et Hélène. Pour le vainqueur, j’ai un doute.

Table 8, dite « délivrée»
A Linq, Thomas, Francois-René, Xel, Julien de Paimpol, Dom et VHS s’amusent. On retiendra surtout de cette partie qu’il y a plusieurs façons de préparer les moules, et que tout le monde a gagné.

 

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Séance de VENDREDI 06/11/2015 à St-Elivet

Une folle effervescence reignait ce soir-là à St-Elivet. Certains étaient venus de loin, pour d’autres c’était la première fois, Thierry arpentait les couloirs à la recherche du webmaster pour lui soumettre un Change Request à ouiMite visant à pouvoir créer des alias distincts des login, et François-René avait amené à boire pour fêter son anniversaire, mais ça datait déjà de la veille.

En fait, celle qui avait vraiment son anniversaire ce  jour là, c’était Emmma Stone. La nouvelle égérie de Mr. Woody était trop occupée pour venir, mais on avait promis de donner à chacune de nos tables un de ses titres de films. Ce qui commence à faire un joli paquet, mais il faut dire que la gamine a commencé tôt dans le métier.

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Table 1, dite « Super Grave »

Il ne fait pas bon faire étape à L’auberge sanglante, récente acquisition que Mickaël nous invite à visiter. Il s’y passe même des trucs super graves, comme de la corruption, des meurtres et des enterrements. Et plus on enterre un voyageur huppé, plus ça rapporte (des francs, comme dans un bon vieux film noir des sixties). Bref, aucune morale à ce jeu original, avec un dispositif où chacune des cartes représente à la fois un voyageur, un corps de métier, et un bâtiment (qui sera une future pierre tombale). La vie est courte, et la fin du jeu nous saisit de notre vivant, quelques cadavres encore fumants reposant sur le trottoir en attente d’une digne sépulture.  Dominique fut le fossoyeur le plus zélé et repart lesté de 83 nouveaux francs, devant Jeff (9,91 €), Mickael (5200 anciens francs) et VHS (3900 Francs CFA).

Table 2, dite « La couleur des sentiments »

Summoner wars est un jeu de combat tactique où, dans la peau d’un Invocateur, on constitue ses troupes pour ensuite les mener au champ de bataille (où, en général, on trouve des ennemis), et sans trop faire de sentiments. Jérôme et Jacques dament le pion à Thierry et Thomas.

Table 3, dite « Super blonde »

A Shadow Hunters, nous étions 7: 3 Neutres (Baptiste au Trésor, Julien H le novice, VHS), 2 Shadow (Xel et Hélène) et 2 Hunters (Nicolas et François-René). Dans le rôle de la super brune, Hélène n’a pas compté pour des prunes, car, même si elle se fit occire d’entrée sous les coups fatals de…en fait, d’un peu tout le monde, elle fit partie, avec Xel, du clan victorieux des femmes de l’ombre. Portant le masque d’Allie, la plus frêle des Neutres (8 points de vie), je tire les ficelles de cet imbroglio en étouffant François-René, l’avant-dernier autre survivant, d’une étreinte trop poussée. Méfiez-vous aussi des blondes…

Table 4, dite « The amazing Spider-man »

1949: la guerre dure depuis trente-cinq ans lorsque les fouilles archéologiques de l’Obscura Korps mettent à jour une relique révélant l’emplacement de l’un des quatre points cardinaux obscurs du globe. Véritable porte des enfers, ce lieu maudit: Tannhäuser se trouve enfoui dans les cryptes. Et c’est ainsi que ce jeu d’affrontement uchronique vit la victoire d’une équipe de winners improbable (Hélène entraînant Axel, Baptiste-au-Trésor et Franck) contre une équipe de losers tout aussi improbable (Baptiste-au-chef-luisant, les deux Julien – F et H- et Laurent).

Table 5, dite « Sexe entre amis »

On ne présente plus BSG, et ses afficionados: Michał et François-René, plus humains que jamais, épaulaient Xel et Nicolas. A ce jeu, les couples se font et se défont comme dans un bon club échangiste, mais il faut veiller à garder du carburant et du moral si on ne veut pas mal finir. Les humains ne furent pas de trop pour vaincre 2 cylons en mal d’accouplements: Franck et Marie-Anne.

Table 6, dite « Gangster squad »

Avec vos bateaux pirates, à  Korsar, partez à l’abordage de gallions remplis de doublons. Mais vos adversaires veulent aussi remporter le magot. Baptiste-je-veux-de-l’or s’est logiquement le plus enrichi (35), devançant Hélène (26) et Julien F (22).

Table 7, dite « Magic in the Moonlight »

A-t-on assez parlé de la magie des fonds sous-marins sous la lune ? A Abyss, les protagonistes de la table 6 enchaînent, et c’est une cordée serrée qui voit remonter en tête Julien F (69) devant Bapiste-je-veux-mes-sous (66) et Hélène sur ses talons (65).

Table 8, dite « Hanté par ses ex  » (recueilli avec l’aimable participation de Dom)

Mikael, Jeff et Dom se replongent dans la Gloire de Rome. Dom précipite la fin de la partie en construisant les Catacombes avant que les moteurs à combos de ses adversaires ne soient lancés. Il l’emporte avec 14 PV, Jeff 9, Mikael 8.

Table 9, dite « Bienvenue à zombieland » (recueilli avec l’aimable participation de Dom)

Une bande de joyeux fêtards (Thierry, Thomas, Jérôme, Dom) sirote 3 tournées au Beasty Bar, offertes par les gagnants Thierry (1) et Jérôme (2).

Table 10, dite « Birdman »

A Level Up, faites comme l’oiseau en volant de niveau en niveau. A cette partie « ouverte », Votre Humble Serviteur coiffe sur le poteau Axel, qui allait l’emporter depuis au moins 2 tours, Julien H (notre nouvel ami) et Baptiste (l’homme au cuir d’airain).

Table 11, dite « L’homme irrationnel »

Spyfall était le jeu approprié pour clore cette soirée mémorable. Réunissant, outre Votre Humble Serviteur, Xel, Dom, Thomas, Thierry et Jérôme, cette partie nous permit de faire de belles découvertes sur les uns et les autres:

  • Dom ne passe jamais plus d’une ou deux heures à l’hôtel, et, quand il y est, demande comment sont les filles
  • Xel va toujours au Casino avec un sac à dos, dont elle prend soin d’ôter le révolver
  • Thierry n’est jamais rentré dans un hôpital, mais, quand il va à la plage, il mange aussi des crêpes
  • Votre Humble Serviteur trouve normal que les animaux d’un studio de cinéma soient adaptés à cet environnement, et, en général, fréquente les studios situés dans le Trégor
  • Quant à Thomas, n’étant jamais espion -bien que régulièrement suspecté-, il sut toujours se tenir du bon côté de la limite des réponses bizarres. Mais on l’aura aussi, on l’aura !

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