Séance de MARDI 12/12/2017 à St-Elivet

Le 12 décembre 1901, le physicien italien Guglielmo Marconi réalise la première transmission radio au-dessus de l’océan Atlantique, entre son laboratoire de Poldhu, dans les Cornouailles anglaises, et Saint-Jean-de-Terre-Neuve. D’abord appelée « télégraphie sans fil » (TSF), la radio naît sous la forme de trois petits signes brefs désignant en morse la lettre S. Le succès de Marconi a été rendu possible par les recherches d’Édouard Branly, brillant scientifique et médecin français, professeur à l’Institut catholique de Paris, qui a découvert dix ans plus tôt le principe de la radioconduction. Mais l’invention de la radio, qui vaudra à Marconi le prix Nobel de physique en 1909, est aujourd’hui plus volontiers attribuée à Nikola Tesla, physicien génial mais moins habile en affaires, qui aurait déposé les brevets correspondants en 1900.

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116 ans après, de nouvelles technologies de communication sont apparues, et Lannion a été en pointe sur nombre d’entre elles, notamment l’ATM, protocole en devenir perpétuel et qui, aujourd’hui, nous semble presque autant d’actualité que la TSF.

Table 1, dite « Triangulée » : Neox présente Viticulture et sa table se remplit aussi vite qu’une chope à la fête de la bière. C’est en fait un jeu de placement d’ouvriers, qui vont planter des cépages, récolter le raisin, le faire vieillir, tout comme dans les bonnes maisons. Mais des six oenologues à bord, deux débarquent aussitôt: Cécile, à qui l’explication des règles a fait l’effet d’un cubi en intaveineuse, et votre modeste serviteur qui, chevaleresque, porte secours à deux joueurs égarés et crée la table 2.
Cette table donnera un résultat déroutant, voyant trois joueurs à 21: Neox, Xophe et Thibault (ce dernier vainqueur aux livres, car si à ce jeu on produit des crus italiens, on paie en monnaie anglaise), et Xel à 18, pourtant la seule à pouvoir revendiquer une compétence du domaine.

Table 2, dite « Par GPS » : à cette table de P.I. on démarra fort tard, la faute à des coups de fils urgents, et votre modeste narrateur, tout propriétaire du jeu qu’il fut, enregistra un échec cuisant, étant à chaque fois dernier sur les trois manches, pour un score de 9, qu’aucune erreur n’entacha cependant. Un réglage de GPS s’impose pour notre détective en herbe. A l’inverse, François-René réussit l’exploit de faire le score parfait de 21. Doc Nico, 19, et Sophie, 17, se sont partagé les honneurs.

Table 3, dite « Par satellite » : à Alien Frontiers Nicolas II décolla, colonisa, et atteignit au final le septième ciel, laissant dans son sillage Baptiste, Ivan et Guillaume. On n’en saura pas plus car ils étaient enfermés dans une cage de Faraday.

Table 4, dite « La fibre optique » : à Hanabi les joueurs (Thibault, Xel, Nicolas II, Guillaume et Doc Nico) avaient la fibre très optique pour repérer toutes les couleurs de l’artifice, et parviennent au score de 20, ce qui est une prestation, dit le manuel « Excellente, ravit la foule » !

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Séance de VENDREDI 27/10/2017 à Ti Koad

Migration vacancière vers Ti Koad pour une belle population de joueurs, des jeunes et d’autres moins, des têtes connues et d’autres moins, des à jour de leur cotisation et d’autres non.

Table 1, dite « Tentacules victoriens » : Thomas, David, Xel, Christophe-2 et Hugo s’attablent devant A study in emerald, un jeu rare qui mèle un thème fantastique (une conspiration de Grands Anciens à la fin du XIXe siècle) et des règles originales (rôles cachés et asymétriques, conditions de victoire en fin de partie). En une phrase, « c’est un jeu où l’on gagne seul et l’on perd en équipe ». En fin de partie, Christophe a perdu juste assez de points pour endosser ce rôle de perdant, au grand soulagement de David. Et c’est la coéquipière du précédent qui finit en tête.

Table 2, dite « Kerker und Drachen » : Julien-de-Paimpol fait découvrir son nouveau précieux, Gloomhaven, aux heureux élus Jack, Neox et VHN. Gloomhaven est représentatif des 5% de projets Kickstarter qui débouchent sur des jeux réussis, d’un bon rapport qualité-prix et non bancaux, mais qui auraient eu du mal à se faire éditer autrement. Il renouvelle le genre du dungeon crawler avec un mélange d’ambition (97 scénarios dans la boîte de base qui pèse 10 kg !) et de mécaniques bien trouvées, avec une inspiration puisée dans les jeux à l’allemande pour dépasser le « je me déplace, je lance un dé » . Ici pas de 1-contre-n comme dans Descent mais un groupe de joueurs qui coopèrent comme à Mice & Mystics, et une gestion de main qui nécessite sérieuse réflexion comme à Mage Knight. Chaque joueur incarne un personnage qui va se développer à travers les différentes aventures et finir par prendre sa retraite une fois sa quête personnelle achevée. Les différentes classes de personnage sont intéressantes et on n’a fait que deviner la richesse du mode « campagne ». Qu’on ne se méprenne pas, le scénario 1, que nous avons perdu malgré un dernier combat héroïque de Jack et de sa meute de rats, n’est pas une promenade de santé. Leçon à retenir : ne pas ouvrir une porte tant qu’on n’est pas vraiment prêts.

Table 3, dite « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » : Marvin, Guillaume, Nicolas-2, Armand et Michal méditent sur cette phrase de Clausewitz en jouant à Rex, derniers jours d’un empire. Armand surprend les autres en construisant sa troisième forteresse et met ainsi fin à cette brève partie.

Table 4, dite « De sacrés mechs » : Tristan, Paul, Justine et Mickaël se confrontent au scénario 6 de Mechs vs. minions, où ils triomphent.

Table 5, dite « Retardataires » : Vincent et Camille cherchent un jeu à 2. Ils trouvent Kanagawa où le coup de pinceau de Vincent s’impose.

Table 6, dite « Padrino » : la table 1 poursuit avec The boss que Christophe remporte.

Table 7, dite « Mwahahaha »: bien que le porteur des clés eusse tenté de nous convaincre qu’il ne faut pas rester là, Messieurs Dames, il est attiré par Thomas dans un piège diabolique et se laisse présenter avec Xel et Dom Before I kill you, Mister Spy…, un petit jeu de cartes américain. Jeu où ni la variété tactique ni la dépendance à la pioche n’ont convaincu. Tiens au fait il faudrait rejouer à un certain petit jeu de cartes allemand qui se passe dans une diligence…

Table 8, dite « Bouquet final » : le rideau tombe sur une partie de Hanabi avec Tristan, Paul, N2, Guillaume et Justine.

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Séance de MARDI 05/09/2017 à Ti Koad

Le 5 septembre 1638, Louis XIV voyait le jour. Né Louis, surnommé « Dieudonné », il monte sur le trône de France au décès de son père Louis XIII quelques mois avant son cinquième anniversaire. Son règne de 72 ans, le plus long de l’Histoire de France, est certainement son record le plus difficile à battre !

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A Ti Koad, 379 ans plus tard, on n’était pas loin du record de durée pour un mardi: beaucoup de petits jeux, des moyens, et un gros étaient au programme….

Table 1, dite « Double éclipse » : Bruno nous invite à revisiter le Japon avec Nippon. Un jeu de placement d’ouvriers, de construction d’usines, d’exportation de biens, et où l’on se balade sur l’archipel du Levant avec plein de meeples de jolies couleurs. D’ailleurs ils faut y faire attention aux couleurs, car elles jouent un rôle important dans les revenus (toute couleur nouvelle baisse le revenu de 3000 Y). Un jeu précis, fluide, au chaos maîtrisable, et où il faut bien choisir ses objectifs tout en combinant ses actions. Du pain bénit pour Tristan le roi-soleil ? Sur le papier oui, mais sur le terrain, il fut totalement plombé par le deuxième comptage intermédiaire où son influence était réduite à néant, et avec 92, sera soulagé de ne pas finir dernier (place qui échut à Guillaume, 89). Qui alors ? Bruno bien sûr, souverain en son palais ? Il fit une belle prestation, mais culmine à 154. L’éclipse de ces deux favoris profita à votre immodeste narateur qui pour l’occasion pouvait déclamer Nec pluribus impar, « À nul autre pareil ! » – devenu le plus grand des rois, le premier des hommes et peut-être plus qu’un homme (promis, dès demain, votre narrateur retrouvera sa modestie).

Table 2, dite « Soleil noir » : Les fantômes ont obscurci cette table de Ghost stories qui rassembla pour une vaine quête Xel, Cécile, Jérôme et Nicolas II.

Table 3, dite « Des hommes pressés » : Julien, Thibault, François-René et Neox ont enchaîné à cette table les courses folles: à Roborally (victoire de Julien), puis à Flamme rouge – où Julien gagne encore, coiffant Neox sous l’étendard, puis à Dungeon Raiders où F.-R., l’homme aux deux prénoms de roi, ceint enfin la couronne.

Table 4, dite « Versailles chantier » : Nous retrouvons l’univers japonisant avec Hanabi où le feu d’artifice lancé par F.-R., Xel, Nicolas II, Jérôme et Thibault n’avait rien de Versaillais. Ils connurent ensuite la même infortune avec les Poilus. Il était temps de sonner l’armistice, mais la galerie des glaces ne les accueillera pas en fanfare.

Table 5, dite « Retour de flamme » : à Tiny epic galaxies Bruno (21) nous offre un beau retour de flamme, rendant à VHS sa modestie (12) et à Guillaume (7) un retour sans voyage.

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Séance de MARDI 27/06/2017 à Ti Koad

 Le 27 juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre russe. Sur le moment, l’événement passe inaperçu dans une Russie bouleversée par une première Révolution et une guerre désastreuse contre le Japon, mais il va acquérir beaucoup plus tard une notoriété mondiale et accéder au rang de mythe historique, par la vertu d’un film que lui a consacré le réalisateur Eisenstein vingt ans après.

Depuis sa défaite de Tsushima, un mois plus tôt, face à la flotte japonaise, la marine du tsar Nicolas II est agitée par des mouvements divers et les officiers ont le plus grand mal à se faire respecter de leurs hommes. Sur terre, dans tout le pays, se multiplient grèves et rébellions depuis la révolte sanglante du 22 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg (dimanche rouge).

Sur le cuirassé Potemkine, le commandant, le capitaine de vaisseau Golikov a su jusque-là préserver la discipline par une relative humanité. Mis en service deux ans plus tôt, le navire mesure 113 mètres de long, déplace 12 600 tonnes et transporte 700 hommes. Ses marins sont pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt pour combler les effectifs creusés par la guerre. Ils n’ont pas encore l’expérience du feu.

Tandis qu’il effectue des exercices sur la mer Noire, au large d’Odessa, le cuirassé est ravitaillé comme de coutume en provisions. Au petit matin, les marins s’approchent des carcasses qui pendent sur le pont en attendant leur mise en cale et découvrent une viande en putréfaction, puante et truffée d’asticots. Ils se rassemblent autour des carcasses. C’est l’indignation. Le médecin du bord, le docteur Smirnov, examine la viande. Avec mépris pour les brutes qui l’entourent, il prétend sentencieusement que la viande est « comestible » sous réserve d’être simplement lavée avec du vinaigre.

Les marins murmurent et se retirent. Arrive l’heure du déjeuner. Dans le réfectoire, les cuisiniers amènent les marmites de bortsch, avec la viande bouillie. Cette fois, c’est l’explosion. Les marins refusent de manger et conspuent les cuisiniers. Alerté par le vacarme, le second du navire, un aristocrate polonais brutal et cassant, le capitaine de frégate Hippolyte Giliarovsky, alerte le commandant. Devant celui-ci, le docteur réitère son verdict sur l’état de la viande.

Alors, le commandant a la mauvaise idée de faire battre les tambours et de rassembler l’équipage sur le pont. Il harangue les hommes et demande à ceux qui acceptent de manger la viande d’avancer de deux pas. Maladresse ! Par habitude et résignation, seuls quelques vétérans obéissent. Les autres se tiennent cois. Bafoué, le commandant se contente d’annoncer que les marins n’auront rien d’autre à manger. Là-dessus, il se retire et son second poursuit la harangue.

Dans l’équipage figurent quelques militants révolutionnaires du parti social-démocrate, dont leur chef Afatasy Matiouchenko. Ils ont reçu de leur parti la consigne de préparer les marins à une insurrection générale de la flotte de la mer Noire. Matiouchenko se dit que voilà l’occasion de devancer l’insurrection générale. Il excite ses camarades à la révolte. Le ton monte… Guiliarovski, réalisant que l’anarchie risque de s’installer à bord, ordonne alors aux marins de se mettre au garde-à-vous et réclame une bâche. Traditionnellement, en cas de mutinerie dans la marine impériale russe, les mutins étaient recouverts d’une bâche avant d’être fusillés. Il est possible qu’à ce stade, le second ait simplement voulu bluffer pour impressionner l’équipage.

Les marins persistant à refuser de manger leur bortsch, Guiliarovski ordonne alors que les « meneurs » soient rassemblés par les hommes d’armes ; ceux-ci s’emparent au hasard d’une douzaine de membres d’équipage. La colère achève de gagner l’équipage. Plusieurs appellent à s’emparer des armes et à prendre le contrôle du navire. Guiliarovski aurait alors ordonné au peloton de tirer, ce qui n’aurait eu pour effet que d’exciter les marins, tandis que les hommes d’armes, face à la foule, refusaient d’obéir à son ordre. L’un des meneurs tire un coup de feu en l’air. Guiliarovski lui tire dessus, le blessant mortellement. Il sera l’unique victime parmi les matelots. Le commandant en second est ensuite à son tour abattu par Matiouchenko.

Alors que la masse des marins ne s’est pas encore engagée, une cinquantaine de mutins se sont emparés d’armes : plusieurs officiers subalternes, présents sur le pont, sont tués à leur tour. Le reste des marins est entraîné par le déchaînement de violence. Les autres officiers sont débusqués de leurs cabines et abattus pour la plupart. Six d’entre eux parviennent à sauter à l’eau et à nager jusqu’au torpilleur 267, conserve du Potemkine. Le commandant Golikov est lui aussi tué, son cadavre jeté à la mer. Le pilote du 267 tente de prendre la fuite mais le torpilleur, visé par les canons du Potemkine, doit faire demi-tour et les mutins en prennent le contrôle.

Onze officiers du Potemkine ont survécu à la mutinerie.

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L’empire du soleil levant et les pratiques moyenâgeuses ont servi de toile de fond aux quatre tables qui réunirent, 112 ans plus tard, une poignée de mutins aux intentions pacifistes.

Table 1, dite « Mutinée » : à Troyes, au terme d’une partie épique, Neox, avec 46, sonne la révolte et, mutinerie bien ordonnée commençant par soi-même, s’empare de la victoire qui semblait promise à Xel (45), qui aurait pu – et même dû – s’en saisir. Baptiste sera un peu court (41). Jérôme  (32) complète le tableau, mais au champ d’honneur.

Table 2, dite « Faisandée » : Tournay partage avec Troyes le décor mais s’en différencie substantiellement par ses règles. Et il vaut mieux les avoir étudiées avec attention pour comprendre les mécanismes qui font gagner, car l’histoire ne repasse pas les plats. Ce qu’a évidemment compris Tristan, qui s’impose sans mal avec 37. Suivent votre modeste narrateur (32) et Nourdine (28). Une partie faisandée dès sa mise en route, en quelque sorte.

Table 3, dite « Honorable » : au début de l’ère Meiji, Yokohama, qui n’était qu’un petit village de pêcheurs endormi, est devenu, avec l’ouverture du commerce vers l’étranger et le déclin de Edo, la première plaque tournante de commerce du Japon. Pendant cette période, les produits japonais tels que le cuivre et la soie sauvage ont été installés à Yokohama pour être exportés vers des pays étrangers. De plus, la culture et la technologie étrangères ont été peu à peu incorporées au Japon, provoquant une vague de modernisation dans les rues de la ville. Derrière ces incroyables changements se dressaient les marchands de Yokohama. Chaque joueur est un marchand qui rivalise avec d’autres pour gagner de la renommée: présenter des marchandises commandées par des commerçants étrangers, ou apprendre de nouvelles technologies, développer la ville en construisant des « Shop house » et des Maisons de commerce. C’est l’honorable Bruno qui connut la renommée la plus fameuse (150), devant Nicolas II (136) et Thomas (126).

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Table 4, dite « Hara Kiri Dory » : la table 2  enchaîne sur Hanabi. Deux manches furent jouées. Dans la première, jouée en mode Dory, 12 petits points furent engrangés. La seconde, avec 16, consacra une sortie d’amnésie pour conclure ce dyptique finalement peu mémorable.

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Séance de MARDI 07/02/2017 à St-Elivet

Le 7 février 1914, Charlot se rend à une course de voiturettes pour enfants. Une équipe de tournage cherche à filmer l’évènement, mais Charlot les dérange en permanence en essayant de s’imposer devant la caméra. Le réalisateur tente alors de le faire disparaître du champ de vision par de grands gestes et des coups de pieds et de poings, ce qui va perturber la course, les deux hommes se retrouvant régulièrement au milieu de la piste. Les spectateurs, au début intrigués par ce comportement, vont finir par s’amuser des pitreries de Charlot. Charlot est content de lui est le premier film où l’on découvre le personnage du Vagabond. Le personnage a été créé juste avant, pour le film L’Étrange Aventure de Mabel, mais celui-ci n’est sorti que deux jours après Charlot est content de lui, film plus court, achevé plus rapidement, et expédié aussitôt pour être exploité.

Le tournage s’est déroulé lors de la deuxième édition de la Pushmobile Parade qui se tenait à Venice, Californie, le 11 janvier 1914. La prestation de Chaplin fut improvisée, sans scénario préalable, et n’aurait nécessité que 45 minutes de tournage. Ce film d’une demi-bobine permet d’observer les premières réactions du public face au personnage de Charlot. Les spectateurs – qui ne sont pas des acteurs, mais des personnes venues pour assister à la course – semblent tout d’abord perplexes vis-à-vis du comportement et des pitreries de Charlot. Puis, au fur et à mesure du film, cette perplexité se change en amusement et en rires. Une carrière est lancée sur les chapeaux de roues !

103 ans plus tard, pas de charlots à St-Elivet, des joueurs, et des vrais !

Table 1, dite « Opinion publique » : Une table de Mysterium de niveau « difficile » (mais avec trois corbeaux, selon une combinaison maison préconisée par Nicolas III) se met en place. Votre modeste narrateur prend, presque à son insu, la place du fantôme. Devant lui, Sophie, Guillaume, Vincent, Nourdine et Franck. Après un début quelque peu poussif sur les criminels, illustré par la déconvenue de Franck avec le cuisinier (à sa décharge, il n’a pas vu « Ratatouille »…), les lieux plongent nos enquêteurs dans une certaine perplexité, notamment Vincent, surpris à l’évocation d’un mariage dans une crypte. Pour l’arme du crime, c’est en revanche un carton plein, tous découvrant, du premier coup ou presque, l’engin utilisé. La partie sera néanmoins perdue de peu, par la faute du lieu du crime de Guillaume qui ne sera pas identifié (c’était une chambre jaune avec un phonographe, un trophée et une coupe). Pour l’énigme finale, tout le monde part sur une fausse piste, faute d’avoir identifié dans une araignée velue le fil de la pelote d’une couturière…

Table 2, dite « Les temps modernes » : la Russie, ou plutôt l’URSS, est en plein essor dans l’univers de Russian Railroads. C’est Baptiste qui en profita le mieux, coiffant la chapka avec 380, devant Neox (365), Yvan (358), et Xel (342).

Table 3, dite « Une vie de chien » : Dead of Winter: La nuit la plus longue vous amène à Raxxon, où le résultat d’horribles expériences du laboratoire pharmaceutique risque de se répandre en ville si les joueurs ne parviennent pas à les contenir. C’est donc un jeu à part entière, pouvant se jouer seul ou en complément de « Dead of Winter – A la Croisée des Chemins » (jeu qui lui plonge une colonie de survivants dans l’hiver au lendemain d’une apocalypse provoquée par des zombies). Une vraie vie de chien pour François-René et sa meute (David, Nicolas II & III, Jean-Yves) pour une partie longue comme un jour sans pain, toujours active à l’heure où s’éteignaient les dernières lumières de la ville…

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Table 4, dite « Les feux de la rampe » : Votre modeste narrateur invite Sophie et Guillaume à faire l’artificier à Hanabi mais en oubliant au passage une règle primordiale, ce qui donne au final deux parties en mode Bisounours et des scores que la morale réprouve. S’il est mis en examen pour ces faits, le coupable se fera hara kiri. En attendant, il vivra sa vie de présumé innocent.

Table 5, dite « Un parfum de meurtre » : à la table de Codenames, dans sa version domifiée, les Bleus (Dom, Sophie, Guillaume) affrontent les Rouges (VHS, Xel, Neox) – deux compositions d’équipes inédites !

  • 1-0 pour les Bleus sur une manche serrée, marquée par un joli Encre 3 (Bleu, Signe, Poudre), les Rouges ayant frôlé l’assassin (Tête) à propos d’un Dictature 2 énigmatique (Fou, Régime).
  • Les Rouges égalisent, concluant sur un très inspiré Descendance 2 (Fils, Jeu) pendant que les Bleus tournent autour de l’assassin (Ordre), sans toutefois jamais oser le désigner.
  • Les Bleus l’emportent 2-1, l’assassin (Blanc) étant désigné d’emblée par les Rouges sur un Himalaya 2 peu inspiré, qui visait Terre et Sommet.
    Le coupable, s’il a survécu à son hara-kiri, sera condamné à escalader l’Everest en tongs.

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Séance de MARDI à Ti Koad 07/10

Le contenu de la soirée, par François :

Deux tables « baladeuses » ce mardi, avec trois voyages sur trois continents.

Justine, Léo, JiBee et Dominique se retrouvent à Puerto Rico. Jibee fait le GO et on ne doute pas qu’il ait tenu son rang face à trio de débutants à ce jeu. Mais le chroniqueur ne peut l’exclure, les scores ne lui étant pas parvenus à l’heure du bouclage.

Thomas, pour sa part, embarque VHS et Xel dans l’espace ferroviaire Allemand de Les Aventuriers du Rail: Édition Märklin (qui est comme chacun le sait, une dérivation allemande des Aventuriers du Rail, avec bien sûr la carte du pays, mais aussi des nouveautés, comme les passagers à transporter). Je colonise l’Est pendant que Thomas déploie son réseau à l’Ouest et que Xel essaie de se faufiler au sud et au centre. Par une manoeuvre machiavelique, Thomas le Wessie bloque l’entrée de Dusseldorf, ruinant l’un des objectifs de Xel, alors que j’instaure un check-point sur la ville de Berlin et ses lucratifs passagers et y ouvre un couloir sud. Je transporte un passager à Berlin m’octroyant 23 PV, et réussis l’ensemble de mes objetifs, mais n’en ai que 3, alors que Thomas en remplit 6, et est déclaré vainqueur d’une locomotive devant VHS, pendant que je mets un wagon à Xel.

Nous terminons par un série de trois Hanabi (mot japonais formé des caractères « fleur » et « feu »), un jeu coopératif et où il faut faire preuve d’imagination pour faire éclater des feux d’artifice, et, surtout, gagner sans tricher. Notre premier score fut excellent (le meilleur possible après « légendaire »), le second simplement remarquable et le troisième juste bon. Comme quoi le mieux est l’ennemi aussi de l’excellent. Et, à défaut d’entrer dans la légende, nous eûmes notre quota de fous-rires.

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 03/10

La séance de ce soir nous est contée par François (et Laurent (et Xel)).
(Pour toute remarque acide quant au relatif manque de précisions concernant les tables tierces, merci de vous adresser à lui directement. :))

Une table Tzolkin avec Jibee & Co

Une table Small World avec Jack, Laurent, Jérôme & Co. Le vainqueur semble avoir été Jérôme.
A l’issue de cette partie, deux autres de Hanabi ont eu lieu.

Une table dite « avec Jeff, Virginie, Xel et VHS »
Nous empruntons à Jack son Age of Steam, dont Jeff fait un briefing complet à Virginie, qui découvre le jeu. Je prends les rênes de la partie en misant gros lors des enchères au prix d’une débauche d’emprunts, tactique qui me permet de sélectionner les meilleurs emplacements et de booster ma locomotive. Jeff suit la tactique opposé, restant près de son portefeuile, Virginie opte pour la modération. Quant à Xel, aussi parcimonieuse que Jeff, elle se révèle trop optimiste, et victime d’un débordement fiscal, se trouve purement et simplement éjectée du jeu au troisième tour (le FMI n’était pas joignable pour la refinancer) ! La carte s’en trouve alors nettement clarifiée. Je me développe à l’Est, Jeff colonise l’ouest et Virginie se faufile entre les deux. Les revenus s’envolent, ce qui permet à Jeff de se parer d’une locomotive supplémentaire à l’aube de l’avant-dernier tour. Ses six chevaux fiscaux feront la différence pour le propuler vaniqueur avec 124 points, devant VHS, 94, Virginie qui ne démérita point avec 72, et Xel avec 0.

S’ensuivit une table fusionnée autour d’un 6 qui prend !, qui vit la déroute du président qui, avec une manche à 58, précipita la courte victoire de Jérome, et enfin, en guise de digestif, un Level Up qui se conclut dans un mouchoir de poche par la victoire d’un expert (qui se reconnaîtra [ndlr]merci François, on s’en doutait, mais ça nous aide pas des masses[/ndlr]).

Bonus : la petite touche de Xel

Jérôme, François-René et moi-même avons fait une partie de Splendor : F-R nous a écrasés !

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 19/09

Nous avons testé ce vendredi les limites de capacité de la salle de Ti Koad, avec un succès relatif, je pense, tandis que Sly-le-Vieux se faisait un peu plus vieux.

Table n°1, dite « rapide »…
… où Julien, Sly-le-plus-vieux, Laurent et David ont torché une partie de Pathfinder, Le Jeu de Cartes. La partie fut donc rapide, puisqu’à 22h l’objectif commun était rempli et la victoire collective assurée. (Cela dit, au moins l’un des joueurs trouva la partie plus longue qu’elle ne fut, puisqu’il quitta la salle persuadé qu’il était déjà 23h…)

Table n°1bis, dite « oubliée »…
… où Julien, David et Jérôme ont joué à The Manhattan Project qui semble avoir généré un certain, puisque David nous dit :

c’est le placement des ouvriers à la Tzolk’in, le maïs en moins. C’est du bisounours équipé de son bazooka : il s’en sert ou pas. C’est aussi un jeu plein de possibilités et très modulaire, dont Julien nous a montré seulement à la fin de la partie les moult extensions existantes (et comprises dans la boîte de base). Il faudra y rejouer.

Table n°2, dite « exilée »…
… où Xel, François et Thomas ont testé le confort du couloir pour une partie de Brass. Encore du fun et du rire à gogo avec le trublion Martin Wallace.
Xel nous donne le résultat final :

Wallacerie : Thomas l’a emporté avec 165 PV, j’étais 4 PV derrière et François bien plus loin.

Table n°2bis, dite « exilée et oubliée »…
… où Xel, François et Thomas ont remis le couvert avec non pas une, mais deux parties de Splendor. Xel nous livre les résultats :

Deux parties de Splendor avec des scores identiques : François 17 PV, Thomas 14 PV et moi 11 PV.

Table n°3, dite « Présidentielle »…
… où Jibee, Jack, Jeff et Maud ont célébré les foires aux vins qui fleurissent en cette saison en jouant aux Châteaux de Bourgogne.

Table n°4, dite « à deux, c’est mieux »…
… où Baptiste a initié Jérôme aux joies du Signe des Anciens, un jeu coopératif à base de dés. Un jeu coopératif basé sur l’œuvre de Lovecraft et signé Fantasy Flight Games, y a pas à dire, c’est une chose rare… ou pas.

Table n°5, dite « braiiiins »…
… où Mks, Audrey, Dominique, Virginie et moi-même avons affronté les hordes de zombies de Dead of Winter: A Crossroads Game. Après un départ assez catastrophique, voyant le moral chuter très rapidement à 1, les valeureux survivants ont finalement sauvé la colonie. En prime, Mks, Virginie et Votre Gentil Narrateur remplissent leurs objectifs personnels et se partagent donc la victoire.

Après ces parties riches en émotions, d’autres plus rapides se sont déroulées :

Table n°6, dite « et si on tenait les cartes à l’envers, hahaha, mort de rire. Lol. »…
… où Jack, Jibee, Maud, Jeff et peut-être d’autres, ont fait péter les feux d’Hanabi.

Table n°7, dite « c’est rapide si on connait les règles »…
… où j’ai expliqué (laborieusement) les règles de The Resistance à Maud, Dominique, Audrey, Virginie et une amie de celle-ci. Une seule partie fut jouée, et remportée par les résistants, c’est à dire « nous », tandis que les méchantes ont perdu.

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Séance de MARDI à St-Elivet 28/01

Séance racontée par Gwen :

Voyage dans le temps pour aller rivaliser au sein de la noblesse babylonienne, au milieu des jardins suspendus d’Amyitys. Cette magnifique partie qui a regroupé Xel, Thomas, Audrey et Gwen aura été le lieu d’irrigations acharnées, de dévotions assidues et de tours de manège en chameau.

Dans ce jeu, les joueurs incarnent donc des nobles babyloniens qui vont essayer de gagner de l’influence par un système d’achat de cartes leur permettant: de récolter des ressources, de prier, d’irriguer les jardins, ou d’acheter des chameaux tout cela dans l’objectif d’apporter les somptueuses plantes aux jardins de Babylone grâce aux caravanes.

Comme à son habitude, Thomas a débuté en queue de peloton au niveau des scores pour remonter ensuite en prestige à coup de combos. Malheureusement il n’a pu arracher la victoire par manque de cartes (que c’est dommage).

Les deux nouveaux sur cette partie (Audrey et Gwen) ne s’en sont pas mal tirés en obtenant aux scores respectivement la troisième et première place, majoritairement due à l’irrigation.

Suite à une défaillance de mémoire, je ne me souviens plus de tout les scores exacts (donc c’est à une vache prés ce qui suit…enfin un chameau prés)

Xel 38
Audrey 43
Thomas 53
Gwen 57

Le mot de la fin est que l’on peut en effet gagner sans argent et sans chameau, ce qui a été mon cas.

Par la suite nous avons lancé des petites parties regroupant plus ou moins les mêmes joueurs:

Hanabi :
(Xel,Thomas,Audrey,Gwen)

jeu de cartes coopératif, Le principe étant d’arriver é poser 5 niveaux sur 5 couleurs différentes de feux d’artifices, tout le sel étant qu’on ne voit que le jeu des adversaires et non le sien.

Nous avons à chaque fois terminé la partie par épuisement des cartes, mais les scores nous situent dans la tranche de point excellent.

Level up :

(Xel,Audrey,Gwen)

bon je passe l’explication.

Victoire d’Audrey et de Xel sur les deux parties

(à ce propos quel est votre avis sur le fait de poser deux brelans identiques ? Parce qu’en effet c’est « incomplétable » comme le disait Xel mais c’est tellement rare que ce serait une exception tolérable selon moi)

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Séance de MARDI à St-Elivet 5/11

Une session de mardi à 3 tables :

Table n°1 dite « Caylus-like ? » …

… Avec Baptiste 1er dit « hérisson », Jérôme, Audrey, Hélène et Gwen autour de la création de l’auteur de Caylus :  Spyrium. C’est un jeu de cartes semble-t-il léger mais la partie était toujours en cours quand les 2 autres tables quittaient les lieux. La partie est détaillée par Baptiste sur le forum.

Table n°2 dite « La roue de la fortune »…

… avec Jeff, Xel et Rémi autour de Tzolk’in. Il semblerait que Jeff soit râleur mais gagnant lors de cette partie.

Table n°3 dite « La clé des fleurs » …

… avec JiBee, Thomas et votre humble serviteur autour de Keyflower. Thomas découvre et n’a pas l’air de déprécier. JiBee joue et gagne, Votre Humble Serviteur joue, se vautre, et se place légèrement derrière le président. Le jeu est toujours aussi sympathique.

La séance fut poursuivie par la une partie de Hanabi, un astucieux jeu de coopération… Je n’aurais d’autre chose à y ajouter sinon que le jeu est rigolo mais Notre Inimitable Président s’est livré à un festival de … hmmm…  le mot juste est « mauvaise foi » mais j’utiliserai plutôt « pitrerie »  qui a instauré à table une ambiance joyeuse. On a appris que l’expression favorite de NIP est « le joueur expérimenté aurait … » avec des déclinaisons riches et mettant toujours en relief ce léger décalage entre son excellence et les roturiers qui l’accompagnent dans son périple ludique. NIP s’est employé à mettre en pratique la pédagogie de l’erreur, en montrant exactement comment il ne faut pas jouer afin que nous ne répétions pas les mêmes erreurs. Nous avons donc vu comment encaisser les points de pénalités et faire des déductions foireuses, tout ça dans un strict respect des principes d’éducation qu’il s’imposa. Au final nous nous en sortons pas mal, même on étant des mauvais élèves  n’ayant pas suivi la plupart des instructions de NIP. Je recommence quand vous voulez 😀

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